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08/12/2023
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JAZZ IN LANGOURLA

15/07/2024
JAZZ IN LANGOURLA

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Un festival jazz en pleine campagne sous un hall futuriste

Jazz in Langourla est un rendez-vous bucolique pour les curieux et passionnés. Chaque année, ce festival de la Bretagne intérieure,...

 

PRESSE

Libre comme l'hertz

30/04/2021
Libre comme l'hertz

Du garçon boucher de la rue de Brest à l’animateur de Radio Rennes, en passant par l’organisateur de bœufs musicaux dans son café-théâtre Le Ranelagh, Gaby Aubert fait aujourd’hui partie du paysage rennais. Quarante ans après la création des radios libres, l’homme au gilet de cuir et à la queue de cheval est toujours là, fidèle au poste. Il nous raconte ses années libres comme l’hertz, et bien plus encore.

Gaby oh Gaby, la chanson de Bashung, a beau lui avoir répété « Faut savoir dire stop », lui ne devait pas l’entendre de cette oreille. Et Gabrielle, le hit de Johnny, pouvait surenchérir : « Dix ans de chaînes sans voir le jour / C’était ma peine, forçat de l’amour », le Rennais de 76 ans est toujours là, quarante ans après la création des radios libres et du 88.4 MHz, dans une arrière-cour de la rue Saint-Hélier.

Mais avant de devenir la voix de Rennes, Gabriel Aubert, « Gaby » pour les amis, a eu une vie, pas forcément radieuse. « J’ai eu un départ très compliqué. Entre le divorce très conflictuel de mes parents, et une leucémie diagnostiquée à 7 ans, tout n’a pas été rose. Surtout, j’ai pris énormément de retard à l’école. À 14 ans, je savais difficilement lire, et encore moins écrire ».

Des crochets de boucherie au radio crochet

C’est l’âge où sa belle-mère lui commande d’aller bosser : la vie ne lui faisant pas de quartier, il devient apprenti boucher dans une « rue de Brest alors très commerçante », et fait du « french steack » aux abattoirs du Mabilay. Puis enchaîne comme charcutier à Prisunic, enseigne alors située sur les quais. « En fait, ma vie a été une suite de réactions en chaîne, une succession d’opportunités ». Autodidacte et pragmatique, l’ancien désosseur va tracer son propre sillon, et même inventer le style Gaby, inimitable : un gilet de cuir, noir ou rouge selon l’humeur, et une queue de cheval rappelant que l’on ne dompte pas l’animal comme ça : le jeune homme se mettra d’ailleurs dans de beaux draps en refusant de servir sous les drapeaux.

Après la blonde d’Aquitaine, l’objecteur de conscience vend des « blondes à croquer » pour l’entreprise Flodor. Qui dit chips, dit apéritif : il ravitaille ensuite les bistrots en suze et en cognac, comme représentant de la marque Pernod.

Des entrecôtes saignantes aux entre-potes swinguants, il n’y a qu’un pas, franchi en 1976 avec l’ouverture de son café-théâtre, rue Saint-Hélier. « Je l’ai appelé Le Ranelagh, en clin d’œil au Pop-Club, l’émission culte de José Artur. Radio France se situe dans la rue du même nom, et c’est en y accompagnant des artistes comme manager, qu’est née mon envie de faire de la radio ».

Tourneur de groupes de musique (les Bretons Serge Kerguiduff, Didier Squiban, Bernard Benoît, etc.), Gaby prend le pli de programmer, dans son bar, des concerts qui attirent étudiants et musiciens. Le Ranelagh est très vite repéré comme un bouillonnant melting potes : « Des gens comme Little Bob, ou Claude Nougaro, sont passés ici, juste pour boire un coup. C’était un lieu où il se passait plein de choses : il y avait les gars du cinéma l’Arvor, alors situé en face ; Gilles Fournel, de la Maison de la culture (aujourd’hui le TNB), était plus qu’un client ; je me souviens aussi de spectacles organisés avec les gens de la Protection judiciaire de la jeunesse, des cheminots du dépôt SNCF situé pas loin... Il y avait un vrai brassage, c’était passionnant ». (...)

Jean-Baptiste GANDON

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