Le festival rennais Jazz à la Harpe, 24ème édition, vous invite à vibrer au son du jazz du 28 mai au 8 juin 2025 dans le quartier Villejean-Beauregard avec pour lieu central la Ferme de la Harpe, pour un événement résolument jazz mais aussi subtilement...
C’est reparti ! La 9ème édition du festival Arrête ton Cirque accueillera circassiens inventifs et chapiteaux festifs du 23 au 25 mai 2025, dans le cadre inspirateur de Paimpont.
Arrête ton Cirque, c'est un village de chapiteaux monté dans un écrin de verdure en plein cœur de Brocéliande, le temps d’un week-end : un lieu de vie...
Date de parution : 2020
Label / production / distribution : Ursule
"... Sur cet album, le neuvième, il a tout fait : les textes, les musiques, l’interprétation, le jeu des instruments, le mixage, la production, le dessin de la pochette, la maquette, la cuisine et la vaisselle. Pour l’expédition il a même léché les timbres à l’adresse de ses fans. Nicolas Jules est coupable d’absolument tout et doit rendre des contes : par bonheur il ne sait rien faire de mieux. Et nous d’accrocher ses poèmes autour du cou comme des colliers de nouilles…Il y a elle, en voix off. Et lui. Ainsi que douze chansons en file d’attente, en attente que se débloque la situation. Danse devant l’objet de ses pensées. Exploration. Supputations. État des lieux, état des deux : « Elle est bien trop grande la vérité pour le petit trou de ton oreille ». Jules sait les mots qu’il lui faut. Les textes sont fins, tendance fin de tout début de l’autre ; lui est carrément givré même si, à bien entendre, il ne manque pas de sens pratique (« Si j’appuyais sur le bout de ton sein je ne serais pas étonné que la lumière se fasse ») ni d’esprit lumineux (« Ton cœur est trop petit pour se voir à l’œil nu / Seuls éclairent tes nuits ton nombril et ton cul »). Ces douze titres font conversation entre le « je » et le « tu », le « je » qui tue l’émoi. Conversation contrariée objecteront ceux qui ne connaissent pas encore assez notre Jules, qui toujours s’en étonnent. C’est rien que de l’amour.Un disque solitaire comme un vers, solaire comme une crème. Secoué d’une musique électrique prégnante, qui sait se faire oppressante, qui à elle seule fait dramaturgie, accentue les mots, les allusions, rassure toute hésitation, colmate, se rend complice des idées, surligne la tension, aussi sûrement que le stabylo bosse.
« Ici les eaux sont profondes et le courant dangereux / S’y noyer prend vingt secondes » Surréaliste, angoissant, amoureux, l’opus nouvelet est plus encore craquant. Un conte de fait, conte de fée où tout finit pour le mieux mais pas vraiment. Le remonter c’est faire replay ; le remontant c’est le revivre. Pour pareillement aimer. Michel Kemper - NOS ENCHANTEURS